Cimetière Protestant

Après la Révocation de l’Édit de Nantes, les protestants ne peuvent plus se faire enterrer que clandestinement. Mais le maréchal de Sennectère, nommé gouverneur de Saintonge en 1761, autorise les chefs de famille « non catholiques » à acheter en commun un terrain pour servir de cimetière. Ce terrain n’a pas été sécularisé à la Révolution et reste propriété indivise des dites familles.

En 1835, le Consistoire protestant achète ce cimetière déjà très plein, qui restera sa propriété malgré une offre d’achat de la commune ; il en assurera l’entretien.

Mais hélas, le 5 janvier 1945, la ville de Royan subit un terrible bombardement ; le tiers des sépultures du cimetière a été touché, et les tombes éventrées.

Dans le cadre de la reconstruction de la ville de Royan, on envisage de transférer le cimetière hors la ville. En 1949, le conseil municipal décide finalement de ne pas le déplacer ; aucune nouvelle concession ne sera accordée, mais les protestants qui y ont des caveaux pourront y enterrer leurs morts.

Les travaux de remise en état durent jusqu’en 1961.

Le cimetière regroupe sur une superficie de 4000 m2 454 concessions dont seuls 193 titulaires sont connus. 139 contribuent financièrement à l’entretien. 53 concessions abandonnées ont été remises à l’association cultuelle.

Actuellement, par son extension, la ville a englobé le cimetière, qui reste ainsi au centre de la ville, dans un habitat dense.

Certains monuments funéraires sont remarquables.

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17200 Royan