Eglise Saint-Pierre des Martyrs

Eglise construite au 12e siècle (attribué en 1110 au chapitre cathédral) et fortement remaniée ou reconstruite au 13e et au 15e siècle.
Sa façade est sobre. Son clocher porche imposant abrite une cloche classée au titre des objets en 1944. Elle date de 1641.
A la révolution française, cette cloche a été sauvée par un habitant qui l’a cachée dans une cuve remplie de balles d’avoine.

A l’intérieur,
La Guerre de 100 ans (1337-1453) et les guerres de religion (1562-1598) ont beaucoup endommagé l'église, de nombreuses restaurations permettront de la conservée.
En 1980, l'édifice est classé aux MH et cela sauve l’édifice
Les dernières restaurations des années 1998-1999 ont permis de restituer toute la qualité de son architecture intérieure et de mettre à jour les peintures murales gothiques du 14e siècle.

Eglise de plan rectangulaire se compose d’une nef de 3 travées, un chœur plus large avec un chevet plat, sur lequel s’ouvrent 2 chapelles latérales.
La coupole du clocher légèrement ovale est sur pendentifs (14e siècle) comme à Gourville. Sous une couche d'enduits, on découvrit un semis de fleurs rouges à 5 pétales et étoiles noires, ainsi que des rinceaux ocre, rouge, jaune qui convient les pendentifs. L'entreprise « Studio Génevésio » (Paris) a restitué ses peintures.

Litre funéraire
Une bande noire ponctuée de blasons est peinte sur les murs de l’église, présentant les armes de la famille de la Rochefoucauld. Genac faisait partie de la baronnerie de Montignac. Elle a peut-être été peinte à la suite des funérailles de de François VI de la Rochefoucauld 1680 (connu pour ces maximes) et de sa femme Andrée de Vivonne. Au dessus de la couronne ducale (duché avec François 1er) apparaît la fée mélusine dans son bain référence aux origines légendaires de la famille.

Dans la 3e travée sud, on découvre des peintures murales gothiques : deux personnages : la sainte Vierge et St jean. Influencées de l’art du vitrail : les peintures sont cernées de traits noirs, rappelant le réseau de plomb.

Dans le chœur, le remplage de la baie d’axe en 1998, à partir d’éléments de remplage encore en place. Des vitraux figuratifs, sur fond architecturé et damassé terminent ma restauration. Les couleurs sont vives à dominantes de rouge, bleu, jaune.

Cette création contemporaine a été réalisée en 2001 par Gilles Rousvoal des Ateliers Duchemin de Paris.